argument
-Une architecture de l'intersection-
le spectacle du visuel constitue un large "réservoir à formes", la couleur y est champ énergétique.
Une forme créée est issue de formes déjà existantes, elle a une réalité plastique en soi et l'image se
compose d'une multitude de formes en transformation permanente et constante évolution. Elle se construit
à partir d'éléments visuels syntaxiques.
l'invention d'un langage plastique pictural n'entraîne pas obligatoirement une notion de nouveauté.
Elle se manifeste par une écriture originale composée de signes inédits.
L'œuvre devient une sorte de table de correspondance entre écriture et émotion. Son jaillissement est le produit
de cette rencontre. La couleur y construit non seulement le lien entre le perçu et le peint mais donne à voir
une autre dimension qui lui est propre ouvrant le champ au delà des constats évolutionnistes et des problématiques
mécaniques rétiniennes et prismatiques.
L'œuvre naît d'une conjugaison d'événements rythmés par les alternances simultanées d'apparition
et de disparition de la matière. Dans ma pratique ouvrir le sujet a toujours été une priorité esthétique.
Effleurer "l'esprit" de la forme, sa virtualité, ses potentiels d'extension par la couleur à la fois ligne, surface,
espace, instrument multidimensionnel qui s'affranchit de lui-même, de par sa nature, des tentatives d'appropriation
et donne à voir une quasi quadridimensionnalité de la peinture, la structure interne du tableau et le principe dynamique
qui en découle : le constant questionnement des matériaux.
Publié le samedi 9 avril 2016 par admin